vendredi 28 janvier 2011

J’ai fait dégriffer mon chat, je lui ai même fait enlever sa virilité. Pendez-moi! ( jusqu'à ce que mort s'ensuive.)

 

 

Je suis un barbare.

J’étais encore dans l’hexagone quand je lui ai dit :’’ pas de chat!’’
Bon, elle avait déjà un gros matou qui avait dépassé sa vingtième année, je n’allais quand même pas lui demander de s’en séparer. Je me disais en ricanant que le temps ferait bientôt son ouvrage.

Elle gardait aussi provisoirement une petite abyssin qui se faisait massacrer par les minous de la ménagerie de sa meilleure amie, une extravagante qui a un véritable zoo chez elle. Entre parenthèse, je l’adore absolument cette folle.

Ma prédiction s’est malheureusement révélée exacte, le gros matou rouquin est allé rejoindre les vierges du paradis des chats un an après mon arrivée.
Mais l’autre petite sauterelle d’Abyssinie était toujours dans la place, et bien installée à présent.

Si bien installée, que de l’imaginer solitaire, sans un de ses congénères à qui faire la causette me faisait un peu de peine. D’où ma suggestion gênée à ma Québécoise qu’on pourrait peut-être,.. éventuellement,.. je dis ça comme ça,.. juste y penser,.. réfléchir à adopter un minet peu encombrant à la SPCA..

Le soir même nous avions un autre ronronneur dans l’appartement…

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Nous laissons nos chats se balader à leur guise dans le quartier. Celui-ci est plutôt tranquille, non qu’ils ne craignent rien, mais nous prenons le risque de l’accident possible, du voleur de chat, ou de toute autre catastrophe, plutôt que de les contraindre à l’enfermement ad vitam aeternam.

Ce qui fait que l’été, la porte est souvent grande ouverte sur l’extérieur. Et qu’un intrus, petit chaton de son état, s’est mis en tête de piller subrepticement, mais non moins régulièrement la gamelle de croquettes des occupants légitimes.
Ça a commencé début juillet. Il était clair que le pirate de la gamelle était une victime de l’exode annuel des Québécois. Abandonné pour cause de déménagement.

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voilà la victime.

Ce fut l’attaque sournoise… le mélodrame du chaton qui ne survivrait pas à l’hiver, le bébé chat qui ne sait pas trouver sa nourriture lui-même, le pôve qui va se faire euthanasier si on le confie à la SPCA, bref, pour faire court, ma Québécoise fourbe a réussi une nouvelle fois à m’endormir….
Et de trois..

Tout ce préambule pour en arriver à ce qui m’a fait dire en introduction :
Je suis un barbare.

Parce qu’un chat, ça possède, entre autre, des griffes.. Alors, pour ne pas mettre en péril les tentures et les sofas, je l’ai fait dégriffer, le bébé chat.
Ceux qui étaient déjà dans la maison l’avaient été avant qu’ils ne s’installent

Je sais tout ce qui se dit sur l’onyxectomie. Pour avoir vu le chat à la clinique vétérinaire et ma femme aux urgences, je vote pour les soins animaliers.

En France, je tomberais sous le coup de la loi.

jeudi 27 janvier 2011

On the road again. La découverte des grands espaces mérite qu’on abandonne la sécurité de son condo.


Voilà, pour mieux m’intégrer et m’adapter aux valeurs nord-américaines, j’ai décidé revendre mon vieux camping-car.
Donc vive le véhicule récréatif motorisé.(VR)
 J’ ai eu un coup de cœur pour celui-ci:
Fichier:Powerhouse Coach - luxury motor coach based on Volvo NH12.jpg


Mon côté raisonnable m’a fait opter pour celui-là :

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Restons simple.

Les gaz de schiste: France-Québec, même combat? José bové descend dans l’arène. il démontait autrefois les MacDo, va-t-il déboulonner les têtes de puits?

L’industrie du gaz de schiste commence à faire du bruit en France aussi. Des échanges ont lieu entre les opposants Français et Québécois à ce sujet.
je vous remet en mémoire mon petit billet du 21 novembre dernier.
Vous avez même droit à une vidéo désopilante mais néanmoins drôlement bien réalisé..



mercredi 26 janvier 2011

Incendies en compétition pour l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Un film Québécois d’une haute tenue.

 

 

Tout est dans le titre. C’est le meilleur film que j’ai eu l’occasion de voir en 2010. Précipitez-vous dans votre salle de ciné préférée.

Pour vous évitez de cliquer, voici la critique des Inrockuptibles :

Après Curling de Denis Côté, et surtout Les Amours imaginaires du jeune Xavier Dolan, voici Incendies de Denis Villeneuve. S’il revient au premier de cultiver un certain formalisme tiré au cordeau, au second de s’éclater dans des formes pop et maniéristes, le cinéaste qui nous intéresse ici joue plus clairement la carte de l’entertainment. Ou comment faire de la base d’un film de deux heures un grand spectacle tragique tout en y incluant un regard sur le réel.

Pour ce faire, le quatrième long de Denis Villeneuve (remarqué avecPolytechnique, inspiré du massacre de l’Ecole polytechnique de Montréal) va courir sur plusieurs époques et générations, dans une vibrionnante quête des origines.

Montréal, aujourd’hui : des jumeaux apprennent à la mort de leur mère (Lubna Azabal, magique) qu’ils ont un père et un frère au Moyen-Orient. Lancés sur leurs traces, ils découvrent le passé de résistante de leur mère, dans un pays arabe (jamais nommé) jadis déchiré par une guerre entre musulmans et catholiques.

A coups de rebondissements, de flash-backs, Villeneuve ordonne une tragédie familiale assez stupéfiante, une machine allégorique à l’efficacité redoutable.

Le mérite revient en partie à la toute-puissance du scénario (inspiré de la pièce de Wajdi Mouawad), hélas à double tranchant : à force de remplir toutes les cases de sa fable, de n’y laisser aucune zone d’ombre, le film glisse vers le tour de force narratif (une réinterprétation trash du mythe d’Œdipe, notamment), au détriment parfois d’une réflexion plus subtile et aléatoire sur le monde.

Mais tout en usant de grosse artillerie (Radiohead à bloc, titres en majuscules rouge sang), Incendies démontre aussi une belle puissance de récit, et une maestria de mise en scène dont on ressort le cœur tout étourdi.

dimanche 23 janvier 2011

Le Docteur House comme médecin de famille? Les séries américaines vont sauver le système de santé Québécois.

 

Entendu à la pharmacie ce matin.

La pharmacienne au téléphone :’’ Madame, ce n’est pas parce que vous avez cru reconnaitre dans votre cas un diagnostic du Docteur House que vous êtes affligée de cette maladie! ‘’

Vous connaissez les problèmes qui affectent le système de santé du Québec….

Il y a  peut-être là un filon à exploiter. Je prescris donc :

-Docteur House.
-Urgences.
-Trauma.
-Nip/Tuck.
-
General Hospital.
-
Grey's Anatomy.
-Chicago hope.

samedi 22 janvier 2011

Ils sont fous ces Québécois.. et même parfois intolérants. Géraldine Woessner dans des chroniques insolites et insolentes dessine un Québec loin des clichés.

 

 

Tabernacle ! Oubliez les guides touristiques. Ils sont fous ces Québécois ! vous présente une Belle Province qui a le toupet de ne coller à aucun cliché. Géraldine Wœssner, fraîchement arrivée à Montréal, relève sans tabou une foule de détails « embrouillants » (...) Bouleversée par les flux migratoires, menacée par les changements climatiques, cernée par la culture américaine, la province se demande si elle doit interdire le port du voile islamique, les enfants avalent des antidépresseurs, ce sont les femmes qui décident de « faire du sexe » et les Indiens qui expulsent les Blancs de leur réserve... Au fil de ces chroniques, on s’étonne, on s’attache, on rigole, et on découvre que les Québécois sont animés d’une énergie, d’une fraîcheur à faire passer le plus exalté des Européens pour un bonnet de nuit...

 voilà comment est présenté ce bouquin.

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À l’occasion de la sortie du livre de Géraldine Woessner, je vous recycle un billet que j’ai écris il y a quelques temps :

Je viens de terminer le bouquin de Robitaille : ‘’ Ces impossibles Français.’’ qui a eu les faveurs de la critique en France..

Quand je dis ‘’terminer’’, j’exagère un peu, je dois avouer qu’après la moitié du livre, je l’ai plutôt parcouru en diagonale. 
Pour en dire deux mots, l’auteur présente les français comme les champions du futile, voire de l’inutile. Et évidement tous les poncifs du genre sont mis à contribution. 
Le livre a eu un petit succès de librairie dans l’hexagone. Sans doute parce qu’il est tellement français qu’il ne s’adresse qu’à ceux-ci, et qu’un étranger peu au courant du microcosme parisien et de la soi-disant intelligentsia de la capitale serait décontenancé par les références qui y sont employées. Mais n’exagérons rien, 4000 exemplaires vendus n’ont jamais révolutionnés le monde de l’édition.

Le mieux est sans doute de lire ici la critique qu’en a fait un journaliste Québécois, qui déplore un peu tous les travers du livre. 
Pour aller un peu plus loin, Robitaille, lui aussi journaliste, est le correspondant du journal Québécois ’’ La Presse’’ et réside dans la capitale depuis plus de trente ans et a l’air de s’y plaire.. On se dira peut-être qu’il exploite un filon qui lui réussit bien, à en croire la publication de :

· Paris-France. (Boréal, 1989) 
· Et Dieu créa les français. (Robert Davies, 1995) 
· Le salon des immortels, une académie très française. (Denoël, 2002) 
Le dernier opus cité, ‘’le salon des immortels’’ s’en prend à la vieille institution du quai Conti et 
le titre du précédent, ‘’ Et Dieu créa les français’’, fait allusion à une vieille légende, je vous la fait en raccourci :

‘’Dieu créa la lune, les étoiles, les rivières, les fleurs, et puis il créa la France. 
Quand il vit qu'il avait fait un pays parfait, il se dit: C'est peut-être un peu injuste pour les autres pays. 
…….Alors il créa les Français.’’

C’est devenu un genre, je crois, ces essais prétendument sociologiques d’auteurs étrangers, sur ce qui caractérise la France et les français. Sans être exhaustif, je citerais :

-Sacrés français, de Ted Stranger. 
-Pas si fous, ces français, de Nadeau et Barlow 
- French Vertigo, de Peter Gumble, lui aussi journaliste, correspondant du Time à Paris.

Je m’en voudrais d’oublier cette chère Denise Bombardier, officier de la légion d’honneur française : ‘’ Lettre ouverte aux Français qui se croient le nombril du monde’’  déjà citée  dans un autre billet.

Je ne puis m’empêcher de m’interroger sur le tremblement de terre qu’aurait produit dans la belle province une attaque en règle semblable des mœurs et coutumes de ses citoyens provenant d’un maudit français…Il n’y a qu’à se souvenir du ‘’scandale’’ de Clotaire Rapaille .

Alors, à propos du livre de Géraldine Woessner :

Voilà, je me doutais bien que, n’ayant pas caressé les Québécois dans le sens du poil, elle se ferait tomber dessus à bras raccourcis…

Ça se déchaine sur certains forums, même par ceux qui initient la discussion par : ‘’ je n’ai pas lu le livre, mais…..’’

L’auteure du bouquin aurait pu faire un chapitre sur l’intolérance des Québécois à la moindre critique, et un autre sur la violence de leurs réactions. Tout en sachant qu’il serait idiot de généraliser.

Mais rappelez-vous déjà ceci : clic

Je dois dire que j’aurais bien aimé trouver ce livre à mon arrivée à Québec-city.
Il devrait se trouver dans la valise de tous les candidats à l’expatriation dans la belle province. je l’ai trouvé très mesuré, parfois..(trop?)

Ça ne se veut pas une étude anthropologique de la société Québécoise, à mon avis, le bouquin de Victor Armony, Le Québec expliqué aux immigrants est irremplaçable.

mercredi 19 janvier 2011

Les phoques batifolent sur le St Laurent. L’embargo de l'Union européenne mobilise ici même les végétariens. (Je blague !!)

 

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J’entends les Québécois râler contre l'Union européenne et notamment la France de Brigitte Bardot à cause de l’embargo prononcé sur les produits dérivés du phoque.

‘’Une dérogation est cependant prévue pour les produits du phoque issus de la chasse traditionnelle menée par les Inuits et d'autres communautés autochtones qui s'adonnent à cette activité pour leur subsistance.’’ ( heu, subsistance… Je dirais plaisir de la chasse.)

Ce qui me fait sourire, c’est qu’essayez donc de vous procurer un steak de phoque quelque part au Québec..Aussi rare qu’un jour sans une manifestation ou sans une grève à Paris.

Je serais curieux de connaître le nombre de points de vente dans la région. Pour ma part, je n’ai pas vu l’ombre de la moustache de cet animal dans  les magasins que je fréquente, et ce, depuis mon arrivée dans la Belle Province.

Et à ma connaissance, un plat inconnu sur les cartes des bonnes tables de Québec-city.

 

Les Sikhs exhibent le kirpan. Le parlement du Québec dernier rempart contre la bêtise moyenâgeuse ? Le manque de courage politique mène à des situations déraisonnables.

 

Le port du kirpan à l’école par les élèves sikhs a soulevé un débat éthique et politique intéressant au Québec.<br />

Vous ne pouvez pas avoir dans vos bagages à main une pince plate si vous voulez prendre l’avion, mais au Canada on peut aller à l’école avec son poignard…

On a interdit hier l’entrée du parlement du Québec à un groupe de sikhs orthodoxes qui portaient évidemment le kirpan.

Quelque chose me dit qu’on n’en a pas fini avec ces accommodements déraisonnables.

mardi 18 janvier 2011

Duvalier acclamé à Port-au-Prince. Gérald Tremblay à Montréal en est-il responsable? Toujours est-il que ces acclamations me restent sur l’estomac.

 

Le retour de Duvalier à Haïti me déconcerte. Que ce retour dans ce pays soit autorisé, ce pays que son père et lui ont asservi, opprimé et rendu exsangue me laisse estomaqué. Que des milliers de personnes l'aient acclamé me met en colère.

Peut-être ai-je un début d’explication :

La Ville de Montréal offrira son expertise à Port-au-Prince dans ses efforts de reconstruction. Il s'agira notamment de remettre sur pied l'administration municipale de la capitale haïtienne.

Le maire de Montréal Gérald Tremblay en a fait l'annonce en présence de la ministre de la Coopération internationale, Beverley J. Oda.

‘’Nous sommes fiers de présenter aujourd'hui la première phase de la participation de la Ville de Montréal à la reconstruction de la Ville de Port-au-Prince. En contribuant à poser les jalons d'une administration municipale, nous aidons les Haïtiens dans ce que nous connaissons le mieux : la gestion d'une ville au quotidien.’’

 C’est à se tordre de rire.

Bébé Doc s’est dit : ‘’ les affaires reprennent.’’

Le conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) redonne un coup de jeunesse à Money for Nothing! Mark Knopfler, le leader de Dire Straits doit se frotter les mains..

 

Dire straits avec Sting, Phill Collins et Éric Clapton: je vous gâte.

Dire que j’ai vécu tout ce temps sans comprendre les paroles de ‘’ money for nothing’’ !!

Heureusement le conseil canadien des normes de la radiotélévision (CCNR) est venu à mon secours.. Jugez par vous même..

Bizarrement, ceux qui dénoncent cette censure, se censurent eux-mêmes. un chroniqueur de ‘’ La Presse’’ écrit ceci :

‘’Le Conseil canadien des normes de la radiotélévision a jugé que la chanson Money for Nothing ne devrait pas être diffusée sur les ondes radiophoniques canadiennes. Oui, vous avez bien lu! La vieille toune de Dire Straits parue en 1985. On ne recommande pas de censurer F**k You de Cee Lo Green, Ass Like That d'Eminem ou Tonight I'm F**kin' You d'Enrique Iglesias, mais Money for Nothing!’’

Je connais des lieux sur la planète ou les petites étoiles cachant l’intégralité d’un mot n’ont pas cours.

Un chat est un chat…

Pas toujours un beau minet, je vous l’accorde.

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dimanche 16 janvier 2011

Stephen harper, Sarah Palin et le tea party, même combat? Un orignal de ma connaissance vient de me dire, ‘’ pendant ce temps-là, on me fout la paix.’’

 

France Info - Posséder une arme aux Etats-Unis reste un droit garanti par le deuxième amendement de la Constitution, défendu par de très nombreux élus et groupes d’intérêt, en premier lieu la National Rifle Association (NRA, lobby des armes). Illustration ci-contre dans un magasin de vente d’armes à Fort Worth, Texas.

Posséder une arme aux Etats-Unis reste un droit garanti par le deuxième amendement de la Constitution, défendu par de très nombreux élus et groupes d'intérêt, en premier lieu la National Rifle Association (NRA, lobby des armes). Illustration ci-contre dans un magasin de vente d'armes à Fort Worth, Texas.   ©REUTERS/Jessica Rinaldi

Le registre canadien des armes à feu, créé en 1995, est une base de données  servant à noter les informations sur les armes à feu en circulation au Canada. Ce registre est censé faciliter les recherches dans le cas d’homicides.
Des survivants de la
tuerie de l'École polytechnique de Montréal ont milité pour la création de ce registre.

Je viens d’apprendre que depuis 1968, plus d’1 million d’américains on été tués avec des armes à feux. Presque le même nombre que dans toutes les guerres livrées par les États-Unis.

Le massacre de Tucson me rappelle qu’Harper a déclaré le 17 septembre dernier que le registre des armes à feu sera aboli tôt ou tard..

La National Rifle Association va certainement lui décerner une mention.

samedi 15 janvier 2011

Nathalie Normandeau, le pet des vaches et les gaz de schistes ne font pas bon ménage. Mais ou est passé le Co2?

 

Dans le dossier des gaz de schistes la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau nous dit :

‘’ Écoutez, une vache émet plus de CO2 dans l'atmosphère qu'un puits. Je veux dire, c'est factuellement prouvé..’’

Bon, je suis déjà surpris que la ministre des ressources naturelles confonde le méthane du pet des vaches, le même méthane qui s’échappe des puits de gaz de schistes, et les émissions de Co2.

Factuellement prouvé, mon œil.

Un rapport préliminaire de l'Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) conclut qu'il est impossible d'évaluer le risque de pollution atmosphérique et de contamination de l'eau liée aux activités d'exploration et d'exploitation du gaz de schiste.

Il est vrai que les émissions de méthane par les vaches font partie des gaz à effet de serre et participent au réchauffement climatique, selon un rapport de la FAO. Le bétail dont une bonne partie sont des vaches produirait 37 % des émissions mondiales de méthane liées aux activités humaines. Le méthane d'origine digestive contribuerait ainsi de 3 à 5% au réchauffement global.

Mais on ne met pas encore le feu au cul des vaches quand elles pètent, ce qui produirait du Co2 pour le coup.

CH4 + 2 O2 → CO2 + 2 H2O

lundi 10 janvier 2011

Didier Fessou et ma Québécoise mènent 2-0. Les traducteurs français sont renvoyés dans les cordes. La saucisse leur a été fatale.

 

 

Je lis souvent avec intérêt la rubrique littéraire tenue par Didier Fessou au journal ‘’ Le Soleil’’, je me suis toujours bien trouvé des conseils de lecture qu’il y prodigue..

Dans sa dernière chronique, il nous parle d’un livre, dont le titre, ‘’En attendant Babylone, est une référence à l'une des fanfares qui défilent dans les rues de la ville à l'occasion du Mardi Gras à la Nouvelle-Orléans.’’

Je le cite :

‘’Au-delà des anecdotes, parfois tragiques, l'essentiel de ce roman porte sur les relations. Celles des individus entre eux, celles des couples entre eux. Relations marquées aux signes du chaos, de la violence et de l'échec. Un roman dans la tradition de la grande littérature naturaliste américaine.

Ce roman inspiré est celui d'une surdouée de la littérature.
Hélas, il a été traduit par des Français. Le problème, avec les traducteurs français, ce sont les détails. Ils connaissent les grandes lignes de la civilisation américaine, mais pas les minuscules détails de la vie au quotidien.

Par exemple le mot pogo. Les deux traducteurs, Judith Roze et Olivier Colette, l'ont traduit aussi sottement que ça : «L'enfant mangeait une saucisse piquée sur un bâtonnet».

Moi, le Québécois débutant, subodorant une grossière erreur d’interprétation, je demande à ma belle Québécoise pure laine ce qu’est ‘’ pogo’’?

‘’Une saucisse enrobée de pâte, plantée sur un bâtonnet, me répond-t-elle.’’

Intrigué, je lui fais part de la réflexion de Didier Fessou.

‘’Ben oui, on ne traduit pas pogo, ce serait comme vouloir traduire steak, rétorque-t-elle.’’

Je me dis intérieurement que Judith Roze, Olivier Colette et la maison Albin Michel se sont sans doute préoccupés des lecteurs hexagonaux, se doutant bien que les Québécois seraient assez indulgents envers notre ignorance de la gastronomie Nord-Américaine..

Illico, je prends ma plus belle plume (Arial 12, clavier Microsoft) pour faire part à l’éminent critique de ma réflexion..

Je dois dire que sa réaction ne s’est pas fait attendre..Je vous en livre la teneur :

‘’ Je persiste et signe: les traductions françaises des romans américains sont détestables !

On traduit pogo par... pogo.

Les pogos, ça existe depuis plus de 100 ans.

Que faire pour expliquer aux lecteurs français ce qu'est un pogo ? La solution: une note en bas de page.

Pour revenir au roman d'Amanda Boyden, 'En attendant Babylone', croyez-vous un instant que les niggas du Deep South parlent l'abominable patois et l'incompréhensible verlan des beurs de la banlieue parisienne ?
Pourtant, c'est ce qu'ont voulu nous faire croire Judith Rose et Olivier Colette !

Bien à vous

DF’’…

Je dois dire que je n’ai rien trouvé à redire à ça..

samedi 1 janvier 2011

Sakineh Mohammadi-Ashtiani est en danger. la lapidation ne s’exerce pas à Guantanamo, les enfants-soldats y sont pourtant jugés.


Sakineh Mohammadi-Ashtiani doit mourir par lapidation.. Cette femme qui ne fait plus la une.
Celle-ci est coupable de meurtre, même son fils le dit haut et fort.. L’adultère serait en cause.
Ça se passe en Iran. La peine de mort est légale dans ce pays, comme en France, il n’y a pas si longtemps.
Dès lors, bien sûr qu’on la lapide, ce qui est barbare, je ne vois pas pourquoi elle ne serait pas punie selon la loi, à savoir pendaison, peloton, ou autres gracieusetés.   Dura lex, sed lex.
on la lapide..



Aux USA, on tue les condamnés avec des substances vétérinaires. Alors, c’est évidemment plus délicat.
Donc la loi dit qu’elle doit mourir. Entend-t’on des voix s’élever très fort?
même s’ils se sont manifestés, on entend moins sur ce sujet  les Glucksmann, les  Finkielkraut et autres bateleurs crier très fort : y-aurait-il deux poids, deux mesures? Je suis  sans doute, je suis sûr même , injuste. Les éminents intellectuels sont peut-être en mode sourdine.
La légalité veille en Iran, comme à Guantanamo.
Souvenons –nous d’ Omar Khadr. Le déni du gouvernement Harper vis-à vis des plus hautes institutions de l’état nous laisse pantois.
Pas de lien… si le sujet en vaut la peine, vous trouverez…

 
vivre au Canada