vendredi 21 septembre 2012

La corrida? culturel qu’ils disent. La constitution de 1958 prévoit que 9 vieux cons décident du bien et du mal.

 

Bon, tuer des taureaux, des bestiaux qui ne demandent rien que de brouter et faire la cour aux vaches aux longs cils, c’est culturel, nous dit le conseil constitutionnel.

Le conseil constitutionnel? Une assemblée de sages, ai-je appris à l’école.

Un groupe de vieux cons, oui. À l’instar des cours suprêmes chez nos « amis » anglais.

En Catalogne, berceau de la tauromachie s’il en est, une assemblée a fait interdire cette pratique.

Pas sûr en plus que les soi-disant 9 sages du conseil constitutionnel ont pris cette décision en se remémorant la lecture d’Hemingway, mais plutôt en pensant aux millions d’euros que génèrent les arènes de Nîmes.

Culturel, tuer des taureaux? Mon cul, oui.

 

 

dimanche 2 septembre 2012

Lettre à Pauline, dit ma Québécoise. J’adhère à ce qui y est dit, même et surtout si je l’aime. Je reproduis ici ce qu’elle avait sur le cœur.

 

 

Lettre à Pauline.


Je vous ai vue à la télé ce matin, Pauline.

Chacune de vos interventions se terminait par le même martellement incessant :

Vous serez la chef d’un gouvernement majoritaire, comme si ma tête était une enclume sur laquelle vous vous obstinez à forger de force le métal usé de vos vieilles idées.
Ma tête n’est pas une enclume, Pauline, et mon cœur a ses propres idées. Votre marte
au aura beau cogner, mes rêves et mes aspirations résisteront, fortifiés de toutes les déceptions qui ont failli les tuer. Je ne crois plus en vous ni en votre parti.

Contrairement à ce que vous tentez de me convaincre de faire, je ne laisserai pas la peur voter pour moi. Je ne voterai pas non plus pour déloger Jean Charest ou pour vous permettre d'avoir le pouvoir, tout le pouvoir, non. Je ne vais pas voter contre quelqu'un, mais pour un pays qui me ressemble. Le 4 septembre je vais voter pour moi, je vais voter pour nous.

Je vais voter pour les citoyens qui en ont marre de vivre dans un Québec qui ne leur ressemble pas, qui ne leur ressemble plus. Je vais voter pour les étudiants à qui vous dites qu'une éducation gratuite n'est pas possible pendant que les subventions aux grandes entreprises, elles, le seront. Je vais voter pour un parti qui n'a pas perdu son carré rouge lorsqu'est venu le temps de prendre des engagements sérieux. Je vais voter pour un parti pour qui l'éducation est plus importante que l'acquisition d'une équipe de hockey.


Mardi, Le 4 septembre,  je vais voter pour vous et vos petits enfants. Je vais voter pour un parti qui refuse que le développement se fasse au détriment de l'environnement et qui s'indignera toujours que les financiers soient les personnes les plus importantes au Québec. Je vais voter pour un parti qui ne toucherait pas avec un bâton aux représentants patronaux mettant à la rue des travailleurs qui réclament de meilleures conditions et de meilleurs salaires pendant que vous, vous les serrez dans vos bras.

Mardi, je vais voter pour un parti qui est prêt à mettre de l'avant la défense de ma langue et lui, mon parti, ne reculera pas devant les anglophones aux portefeuilles bien garnis.

Mardi, je ne voterai pas pour vous ni pour votre parti. La commission Charbonneau n'ayant pas encore fait son travail, il ne m'est pas possible de vous accorder ma confiance après qu'autant d'entreprises aux doigts longs aient affirmé vous avoir fait des dons...

Mardi, Pauline, si votre parti gagne les élections, ce ne sera pas grâce à moi. Peu m'importe que ma candidate gagne ou pas, je ne participerai pas à élire un parti auquel je ne crois plus sous prétexte qu'il a une chance de gagner.

Mardi, le 4 septembre, chère Pauline, je vais voter pour MON pays. Vous et les autres de votre trempe nous avez qualifiés de rêveurs et d'utopistes mais nous sommes pourtant nombreux.

Assez nombreux pour que lorsque tous ensemble nous voterons mardi, vous compreniez clairement que vous n'êtes pas la première ministre qui NOUS représente car nous méritons mieux que vous.

Mardi, Pauline, si votre parti gagne les élections, ce ne sera pas grâce à moi, ce ne sera pas grâce à nous.

Nathalie Langevin, citoyenne du Québec..

 

 
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