À Québec, grâce aux Nordiques, le hockey nous permet de contester à Winnipeg la primauté de s’endetter jusqu’en 2035.

 

 

Je dis ça comme ça. N’empêche que ça me mine. Sont-ils en train de dilapider mes huards chèrement gagnés pour satisfaire le plaisir de hurler chaque semaine comme des ‘’gars’’ dans un amphithéâtre construit à mes frais?

On me fait savoir que puisque les coyotes de Phoenix sont dans une situation financière inextricable, les citoyens ignominieux (j’ai des noms!) de cette ville ne voudraient plus contribuer à alimenter les caisses du club, on songe donc à Québec-city pour faire venir à grand frais cette équipe de bras cassés dans une ville qui sait se faire populiste  pour de petite cause.

C’est un scandale!

Un scandale parce que comme le vautour se jette sur le petit agneau, Québec-city ouvre ses serres pour agripper ce qui reste de cette lamentable équipe.

Je vous avais dit tout le mal que je pensais du hockey. J’avais cru m’être fait assez d’ennemis comme ça pour le reste de ma vie en dénigrant le sport roi du Canada.

Il faudra déjà qu’on m’explique le pourquoi d’une équipe de hockey dans une contrée ou la température moyenne permet de faire cuire les œufs à l’ombre des palmiers à même l’assiette.

Vouée à l’échec avant d’être née. Je sens qu’on me refile la facture.

Ressent-on le ton gouailleur, ou le 1^er degré épidermique a prévalu?