vendredi 4 mars 2011

Chanson Québécoise: Hey ho, hey ho, on rentre du boulot! ( Bis repetita )

 

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Bon, ben ça y est hein ?  Aujourd’hui 4 mars, sera mon dernier jour en tant qu’esclave au sein d’un ministère bien particulier (pour rester polie). 

Malgré ce que mon Chéri vous avait montré de spectaculaire de mon travail, la réalité était beaucoup moins attrayante.  Travail difficile et stressant s’il en est un, il se doublait d’horaires invivables et d’une direction d’une inflexibilité phénoménale qui avait la fâcheuse habitude de constamment changer (j’en étais à mon 3e patron en moins de 3 ans) et .... d’ignorer la convention collective. 

J’ignore d’où me vient cette  « Francitude » mais je suis bien différente de la plupart de mes compatriotes québécois; impossible pour moi de la fermer  lorsqu’on me manque de respect.  Résultat : 3 ans à être constamment fâchée, à gueuler et à me sentir totalement impuissante devant la mortelle impassibilité de mes collègues abusés et désabusés.  

Vous énumérer ici la liste de mes griefs serait trop long mais la violence et la totale absence de considération, d’empathie et de respect que j’ai vécue au sein de ce ministère me sidère.  Je ne croyais pas possible, dans notre soi-disant société civilisée,  qu’on puisse à ce point se foutre des gens.

Enfin, dorénavant, j’aurai une vie!  Finies les semaines de travail de 60 heures, fini de croiser mon petit mari 30 minutes par jour, fini de travailler jour/ soir/nuit/fin de semaine, fini de travailler 12 heures sans avoir le temps de prendre un repas, fini de manquer Noël et le nouvel an, fini les menaces et l’intimidation.... Et surtout, fini les vacances pour mon Jack !  Non, mais quand même, faut pas déconner hein ?  Où s’en irait notre monde si je n’étais pas disponible pour l’asticoter un peu tous les jours ?

2 commentaires:

  1. Je comprends la situation. J'en suis à + de 70h/semaine -j'emporte du boulot à la maison...- ; on nous en demande toujours plus... et je ne sais pas comment ma moitié supporte ! A l'inverse, je crois que je lui aurais préparé sa valise...
    C'est une bonne chose d'être partie. Maintenant, il faut espérer que le prochain job (s'il y a) ne sera pas pire ; on sait ce qu'on perd, pas ce qu'on retrouve, mais il faut toujours tenter..

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  2. Ce sera mieux, c'est certain. Mon nouvel horaire sera un horaire variable (i.e je les fais moi-même)l'environnement est 100 fois mieux, je serai tous les soirs et week-ends à la maison... Que du bon !

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