Au Québec, on s’inquiète peu des ressorts de la politique Belge. On a tort, je vois quelques similitudes qui pourraient prêter à discussions.

 

 

 

Dsk ci, dsk là, même le grand quotidien Belge, Le Soir, ne parle que de ça. Nos amis Belges sont enclins, à l’instar des Québécois, à faire preuve d’une douce francophobie. Je le sais, je les ai pratiqués pendant 6 ans et des brouettes.

En 2007, la campagne présidentielle française avait été scrutée attentivement par les Wallons et Bruxellois peu captivés par la campagne fédérale belge qui se déroulait concurremment.
Quand même, les colonnes de ce journal pourrait s’attarder un peu  en ce moment sur le fait qu’Outre-Quiévrain, un gouvernement est peut-être en train de se former. L’homme au nœud papillon rouge, Élio Di Rupo, a été chargé par le roi de former un gouvernement.

Bon, sur les chances de réussite, pas sûr que je veuille mettre un sou noir là-dessus. Il est mon candidat sans conteste, mais je ne vote pas non plus en Belgique..personne veux que j’ vote..D’ou le problème récurrent en Belgique et au Québec.

Mon candidat disais-je, parce que, qui y a-t-il de plus réjouissant que de voir un monarque, de droit divin, Albert two, demander à un pur socialiste, un de ceux qui lèvent le poing à l’issue des meetings, entonnant l’internationale avec sa voix de fausset (j’l’ai entendu.) d’assumer la responsabilité du pays.

Élio Di Rupo, un homme qui n’a pas hésité à prendre fait et cause pour Michel Daerden, ça mérite le respect..  Pour qui connait Daerden, on sait l’homme irremplaçable qu’il est.. Ses réélections sans failles soulignent bien que les Belges ne s’y trompent pas. C’est un homme d’état. une connaissance des dossiers et fin négociateur, sans conteste..

 

Dsk chantant l’internationale, je voudrais voir.
Il aurait été sans doute mon candidat. Par pragmatisme, un mot que je déteste.