mercredi 6 avril 2011

Au Québec, Bertrand Cantat vole la vedette à Sophocle. Wajdi Mouawada allume un incendie au TNM.

 

 

 

Nous sommes nombreux à connaître maintenant l’une des œuvres de Wajdi Mouawad. La faute ou grâce à Denis Villeneuve qui a fait une adaptation cinématographique, saluée jusqu’aux Oscars, de sa pièce, Incendies.
Ce n’est pas un mou, ce metteur en scène québécois. En 2005, il avait refusé le Molière du meilleur auteur francophone vivant pour sa pièce ‘’Littoral’’ pour protester contre « l'indifférence » des directeurs de théâtre à l'égard de la création contemporaine.

Voilà qu’il refait parler de lui.

La 60e saison du Théâtre du Nouveau Monde de Montréal se terminera par Le cycle des femmes, de Sophocle, qui regroupe trois pièces du tragédien grec qui donne la parole aux femmes:Les Trachiniennes, Antigone et Électre.

En regardant de plus près, on note que l’affiche franco-québécoise est composée notamment de Sylvie Drapeau et Emmanuel Schwartz.
Mais ce qui fait grand bruit dans le landerneau Québécois, c’est qu’on remarque aussi la présence dans les chœurs, dont il a composé la musique, de Bertrand Cantat, l'ex-leader de Noir Désir.
En juillet 2003, celui-ci, vous vous en souvenez, avait battu à mort son amie de cœur (et de poings?), l'actrice Marie Trintignant au terme d'une chicane dans un hôtel de Vilnius, en Lituanie.

Si Sophocle (dont je n’ai pas de nouvelles depuis mes années lycée) donnait la parole aux femmes, Cantat a une façon quelque peu brutale de la leur reprendre.
La trilogie théâtrale du TNM est décrite comme étant un “projet théâtral dans lequel des héroïnes contestent le pouvoir et la force destructrice des hommes”. Wajdi Mouawad est un artiste. Un artiste se doit d’être provocateur.

Jusqu’ou la provocation peut-elle s’exercer?

6 commentaires:

  1. J'avais entendu, en effet, que Lio avait été une femme battue. Comment peut on ? Mais, il y a aussi des hommes battus, ne l'oublions pas. La violence fait partie de l'homme (l'humain j'entends) et quand on regarde autour de soi, on sait, tout, qu'on n'est pas prêts d'en sortir... Ca commence par la violence verbale me semble-t-il et on devrait tous (parce que ça m'arrive, ne serait-ce qu'au volant...) être suffisamment intelligent pour s'auto analyser et s'arrêter là non ? Purée, ton blog n'aime vraiment pas mon titre de blog...

    RépondreSupprimer
  2. ben, des hommes battus, (ha, oui,oui, encore!) participent-ils à cette fameuse égalité hommes/femmes?( notion que j’exècre), j'en doute.
    je ris parce d,après ce que tu dis, je suis plus intelligent que toi(forcément, je suis un mec), quand ma blonde est au volant, je lui dit qu'il est inutile de lui dire '' tabarnak de ciboire de calice'', il entend rien, celui du char à côté.
    au mieux, s'il a l'oreille fine, il va te faire un doigt d'honneur contre lequel tu seras démuni, au pire, il sort de son pick-up avec sa chemise carrotée et un marteau à la main.
    la solution,c,est la fuite, pas glorieux, hein?
    mourir pour ça, je veux pas.

    RépondreSupprimer
  3. Mourir pour des idées d'accord, mais de mort lente disait Georginou..

    Egalité hommes/femmes (notion de j'exècre) ... Comment dois-je comprendre ça (dit-elle en se tenant le menton et pensant, je vais commencer par le flatter...)
    Ahhh tu es vraiment intelligent tu as reconnu (enfin un homme qui reconnait !) que les femmes étaient supérieures aux hommes. Qu'est ce que ça fait du bien. J'espère que tu l'as déjà reconnu devant ta Blonde.

    RépondreSupprimer
  4. je rigole..... mais notion hommes/femmes, si on n'est pas des brutes,nous n,avons pas à nous comparer. socialement parlant, je suis bien d'accord qu'il y a du boulot.
    mais si on n'est pas ''un gars'' avec un pick-up et une chemise carottée, on a une chance?

    RépondreSupprimer
  5. suis bien d'accord, nous avons nos particularités et c'est ce qui fait nos richesses.
    Pour le pick-up... une chance de quoi ?

    RépondreSupprimer
  6. il faudrait développer ici le grand cas que font les publicitaires sur la ''virilité'' pour expliquer un peu ça, si on n'est pas '' d'ici''.
    je ferais ça dans un billet.

    RépondreSupprimer

 
vivre au Canada