vendredi 25 février 2011

Y-a-t-il un sentiment d'infériorité des Québécois vis-à-vis des Français qui expliquerait cette relation ambiguë Québec-France? Je sens la foudre qui va s’abattre.

 

 

Pour vous faire toucher du doigt le problème que les Français ont avec la belle province, il suffit de taper dans Google : les Québécois détestent les français. L’avalanche de propositions est éloquente.

Alors que si vous changer d’axiome avec les Italiens détestent les français, la première réponse venue est : Pourquoi les français n'aiment pas les italiens. Tiens, tiens..
Ça fonctionne dans ce sens là aussi avec les Belges.
Ça se vérifie évidemment avec les arabes. J’avoue ne pas être allé plus loin dans mes investigations.

Surtout pas avec les Anglais.. 1000 ans de guerres avec la Perfide Albion, ça laisse des traces.

Tout ceci pour dire qu’il est inutile à mon avis de nier le fait qu’il y a dans la population Québécoise une frange plus ou moins hostile aux maudits français.

Évidemment, on peut croire que certains de mes compatriotes sont venus ici passer des vacances à Montréal et ont interpelé l’autochtone dans le genre : ‘’ alors, mon brave, vous n’avez pas votre hache? Ou se trouve votre cabane en bois et les eskimos?’’et que ça n’a pas contribué à l’élévation de l’estime qu’on nous porte. Sans doute. Mais je ne crois pas que ça explique la sensibilité à fleur de peau qu’on ressent ici. Le Québec est une nation fière, fière, mais d’une susceptibilité épidermique dès lors que l’on ose égratigner un tant soit peu tout ce qui touche à la province.

Les réactions à ce qui se passe en France sont souvent l’occasion de charges plus ou moins violentes. Pour l’exemple, je vous cite un lecteur du Devoir aujourd’hui, à propos de la diplomatie française :

Nous savons tous que la France autrefois pédante et souvent arrogante est aujourd'hui sur une pente descendante et depuis quelques mois cette pente est abrupte. Il faut comprendre l'histoire pour savoir qu'autrefois la déchéance d'un pays était le fait d'une défaite guerrière mais aujourd'hui cette déchéance est due souvent par la déchéance de son peuple causée: par stagnation dans son développement jugé trop conservateur, sa langue en perte d’influence dans le monde et aussi l'attrait pour les nouveaux pays émergents comme la Chine.

Je n’aime pas les généralités. Et peut-être méritons- nous parfois une volée de bois-vert. Il n’empêche, je crois qu’il y a au Québec une tendance lourde à entretenir une  xénophobie pour tout ce qui touche à l’ hexagone.

Mais je suis d’un naturel optimiste. Dans la vie de tous les jours, je n’ai pas à en pâtir, et le fait de vivre avec une Québécoise m’épargne peut-être les désagréments qui se seraient fait jours dans d’autres circonstances. Et puis j’ai décidé de vivre et d’exister ici, alors, je mettrai mon grain de sel ou ça me démange, même si on ne me le demande pas.

9 commentaires:

  1. ohhhhhhhh purée je viens de perdre mon message ggggggggrrrrrrrrrrr tout ça pour avoir tenté un copié/collé du titre du billet pour le mettre dans mon comm... j'enrage là

    N'oublie pas ton paratonnerre surtout

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  2. J'en connais un qui va encore dormir sur le sofa...

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  3. euhh, j'espère que le sofa est confortable chez les québecois,...l'affaire a l'air de revenir souvent ! :) :) :)

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  4. La psychologie des peuples est très difficile a comprendre,notamment lorsqu'elle prends racine dans une histoire lointaine.
    Je pense,mais peut-être que je me trompe, que la phrase de JJ Rousseau (si je ne m'abuse) nous ne ferons pas la guerre pour quelques arpents de neige, et le désintérêt complet de la France pour cette ancienne colonie y sont pour beaucoup.
    L'identité d'un peuple se forge sur les drames.

    En même temps c'est aussi vrai que bon nombre de Français pensent qu'arrives au Québec, tout va leur tomber tout cru dans le bec... je comprends que ca énerve.
    Bon ben t'es la pour changer leur vision des choses non ?
    Ne vous disputez pas trop... Bises a plus tard !

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  5. bof, ce n'était pas Rousseau,c'était son pote Voltaire.
    encore qu'ils ne pouvaient pas se voir en peinture.

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  6. je ne vais pas écrire le com... mais je pensais à un moment, n'y aurait il pas un complexe de supériorité chez les français ? et pas qu'envers les québécois ? Allez, cours sur le sofa...

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  7. c est vrai qu il a de l ambiguÏté
    juste en écoutant la radio radio canada 98.5 je sais tout ce qui se passe en France un people de 2nd zone éternue et on est au courant au Québec l inverse n est pas vrai on ne parle presque jamais du Québec en France la politique québécoise on s en tape
    un type d emploi québec m a dit qu ici on était très minutieux avec la langue l orthographe et que les étrangers surtout les Français faisaient de fautes or je remarque que souvent les Québécois ne maitrisent pas vraiment leur langue les Africains dont ce n est pas la langue maternelle la maitrisent beaucoup mieux
    je crois qu ils sont pris entre les Anglos à qui ils brandissent sans arrêt l exception culturelle la primauté de la langue française et entre les Français qui en général leur rappellent leur insuffisance
    je note aussi que les Québécois accumulent des facteurs de fragilité ( alcoolisme et taux de suicide le plus élevé...)ils aiment la vie pépère vie de famille achat de la maison bref la simplicité le confort les Français ont une habitude de la contestation ...encore un écart
    en bref je Préfère la franchise le courage du Français

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  8. J’espère que vous aviez compris qu’il n’y avait nulle acrimonie dans mon billet. Je ne me sens pas en opposition avec le Québec et les Québécois. Juste envie de débattre, une réminiscence hexagonale...
    Certains de vos arguments me semblent fondés, d’autres mériteraient d’être débattus, voire combattus.

    Mais par contre, lorsque vous évoquez alcoolisme et suicide, soit vous ne vous êtes pas informé, et c’est dommage de balancer des informations non vérifiées, soit ça se veut médisant, et donc tout simplement consternant.

    En tout cas, dans les 2 problèmes évoqués, sachez que la France a des chiffres malheureusement statistiquement supérieurs à ceux du Québec.

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  9. Je vis depuis tres longtemps au quebec et voici mes constatations :
    Le quebecois moyen possede un vocabulaire extremement limite. Sa langue (ce n'est pas du francais, mais un dialecte, le quebecois) est calquee sur l'anglais. Les idees qu'expriment le quebecois moyen sont anglaises. Il voit le monde comme les anglo-saxons. Il ressent un complexe d'inferiorite vis-a-avis des Francais, des Africains, et autres francophones, qui disposent d'un vocabulaire riche et image. Le quebecois moyen est pris en sandwich entre l'anglo-saxon et le francais. Ce qui explique son mal de vivre, sa xenophobie et son conservatisme. Contrairement a ce qu'on veut nous faire croire, "maudits Francais" n'est absolument pas anodin et affectueux. La traduction juste de 'maudits Francais" est "encules de Francais".

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