samedi 20 novembre 2010

Les mémoires de George W.Bush devraient en faire un criminel de guerre. Sauf que ce sont les États-Unis qui décident.

 

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La publication récente de carnets secrets de la CIA faisant état de pratiques de torture, à Guantanamo notamment, rejointe par un rapport accusateur de la Croix Rouge pour l’administration américaine soulèvent un débat sur la nécessité d’inculper l’ancien président américain, George W.Bush.

Dans son livre de mémoires qui vient d’être publié, Decision Points, il évoque bien sûr les attentats terroristes anti-américains du 11 septembre 2001. Et s'il ne regrette pas d’avoir fait tomber Saddam Hussein, il reconnait avoir eu un sentiment de malaise quand il a appris qu'il n'y avait pas d'armes biologiques ou chimiques en Irak (!!!! Menteur?).

George Bush admet aussi avoir autorisé le waterboarding sur un responsable d'Al Qaida, une forme de torture par immersion dans l'eau.

Le Conseil de l’Europe a publié un rapport où il accuse l’administration Bush de kidnapper des  terroristes présumés et de les remettre en catimini à des pays totalitaires où ils seront bien entendu torturés.

Tel un symbole, l’absence de poursuite judiciaire contre George W.Bush permet de délégitimer l’habitude de l’Administration Américaine, prête à condamner les actes d’un pays étranger…sans que cela ne s’applique à ces propres dirigeants.

L’avenir de George W.Bush devrait par conséquent se tenir...derrière les barreaux. Mais…. Au 18 août 2010, 113 États sur les 192 que reconnaît l'ONU ont ratifié le Statut de Rome et acceptent l'autorité de la Cour Pénale internationale… et les États-Unis n’y figurent pas.

Il ne faut pas se leurrer, George W.Bush n’ira jamais en prison.

Cela n’empêche pas l’indignation.

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