Ma blonde québécoise, (encore que québécoise, québécoise, c’est vite dit, j’ai finalement appris qu’il lui coulait du sang Micmac dans les veines, et que je risque à tout moment de me retrouver attaché au poteau de torture, scalpé peut-être...) ma blonde québécoise disais-je, occupe une place de choix, non seulement dans mon cœur, mais dans la société, son boulot consistant à se préoccuper de la sécurité de ses concitoyens ( pour faire court, elle bosse au ministère des transport et se met en quatre pour que vous rouliez sur des routes bien dégagées et sans nid de poules, c’est vous dire l’ampleur de la tâche).
Je vous passe toutes les conversations que nous avons tenues sur Julie Boulet, sa ministre de patronne, les collusions avérées ou non avec les entreprises de travaux publics, le Jean Charest qui s’arc-boute au principe que les mots ‘’enquêtes publiques’’ sont d’une rare grossièreté. .Je vais vous épargner tout ça.
Je ne vous parlerai pas de tout cela parce qu’en ce moment,’’ travail’’ est rayé de son vocabulaire. Les seuls mots qui ont droit de cité entre nous, c’est’’ vacances’’ et ‘’congés’’.
Je dois dire que c’est un langage que je connais bien, moi, l’habitué des six semaines de villégiatures, qui sait comment on jongle avec virtuosité sur les mois gavés de jours fériés, les ponts tombants pile poil, et les RTT prises à bon escient.
Mais quand même…
Je suis un immigrant de fraîche date, mon débarquement au Québec s’est opéré au mois d’octobre 2007 et j’ai peu arpenté le pays depuis. J’ai fait pour mon plus grand plaisir le tour de cette région magnifique qu’est la Gaspésie et c’est à peu près tout. À part bien entendu la touristique Québec-city ou je réside.
Alors quand ma québécoise évoque pour ses prochaines vacances la lointaine Europe d’où je viens à peine d’atterrir, ou alors des pays ensoleillés synonymes de coups de chaleur assurés, j’ai tendance à freiner des quatre fers.
Je lui rétorque que pas loin d’ici, il existe un endroit qui est digne d’une étude anthropologique. Vous en avez peut-être entendu parler?
Ça s’appelle Montréal.
Je vais faire en sorte que ce soit notre prochaine destination.
(Jack)
mardi 27 avril 2010
Montréal ? Pffuut, dirait Labeaume.......(Jean Charest et Julie Boulet se tiennent coi.)
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