Voilà, il faut vous dire que je suis avec attention, sinon angoisse les fluctuations du dollar canadien.
Mais ne vous y trompez pas, je ne ressemble en rien à celui que l’on surnomme maintenant ‘’ Fabulous Fab’’, ce Fabrice Tourre qui s’attire actuellement les foudres du gendarme de la bourse de New-York et du sénat américain. Et je ne suis pas loin de détester les responsables de Goldman Sachs qui spéculent maintenant contre la pauvre Grèce.
Les subprimes, les titres toxiques, les hedge fund, les transactions douteuses, très peu pour moi. Si je ne suis pas un réel béotien dans ce domaine, je suis loin de l’univers des traders, des courtiers en bourse, et en rien responsable du désarroi des américains qui ont tout perdu avec ces requins de la finance…
Donc, si j’ai bien tout compris, si la parité du huard avec le dollar US fait actuellement le bonheur des touristes canadiens qui voyagent aux États-Unis et dans le reste du monde, il en est autrement des entreprises canadiennes qui exportent vers l’oncle Sam. Mais, juste retour des choses, la faiblesse de l’Euro profite avec bonheur aux exportateurs européens.
Eh bien, voulez-vous savoir?
Je ne dirais pas que je me fiche carrément de tout ce qui précède. Mon côté humaniste au grand cœur penchant évidemment vers la défense de la veuve et de l’orphelin, David contre Goliath, je clouerais volontiers au pilori tous ces spéculateurs qui , dans l’ancienne acception du mot devaient être des ‘’éclaireurs’’, et qu’on imagine maintenant bien plus volontiers en vautours.
Mais voilà, si je suis un québécois heureux, je ne peux m’empêcher de regarder avec une pointe d’anxiété l’envolée du dollar face à l’Euro : c’est dans cette monnaie que je reçois de la vieille France ce qui me fait vivre ici. Et dans mon for intérieur, je me dis parfois :
Un huard après tout, c’est fait pour plonger.
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