jeudi 17 février 2011

Facebook versus courriel. Le combat n’est pas perdu d’avance. La résistance s’organise. Tous aux abris.

 

.

Dans le genre concept chronophage qui vous dévore le temps aussi sûrement que nous allons mourir, je ne trouve pas de meilleur exemple que facebook.

Le but du jeu est élémentaire : chercher l’amitié du plus grand nombre. En faisant simple, tu arrives sur facebook avec ton carnet d’adresses, tu envoies un message du genre ‘’ veux-tu être mon ami ?’’. Et à moins de vivre reclus dans une grotte au fond la jungle amazonienne, tu te retrouves à la tête d’un cheptel de 300-400 amis. Ce qui indique bien le caractère relatif de l’amitié facebookienne.

Twitter me laisse aussi dubitatif. Si j’ai ouvert un compte sur cet outil de microblogage, c’est pour suivre, à partir du fil de certains journalistes bien ciblés, l’actualité et la culture.
Je m’empresse aussi de rompre rapidement le suivi de certaines personnalités du petit écran, comme
Guy a.Lepage qui nous commentait hier soir la série policière 19-2 qu’il suivait à la télé. Je trouve ça affligeant.
« Presque intéressant. »
.

image

.

Comprenez-moi bien, je suis un passionné d’internet pour une foultitude de raisons qu’il serait trop long d’énumérer ici.
Et si je ne suis ni un
geek, ni un nerd, je suis quand même, comme dit ma Québécoise préférée dans un français à toute épreuve,’’ full équip.’’
je vous fait juge:

.

image
vous avez compris que je suis un adepte du ‘’ filaire.’’

.

Mais voilà ou je voulais en arriver : on nous prédit la mort du courriel pour cause de facebook.

Je m’inscris en faux. Je n’y crois pas. Et vous ne me ferez pas croire que je suis le dernier des dinosaures.

Je n’ai pas envie d’amis à partir du filtre de facebook.

Un Smartphone (non, non, je n’ai pas dit téléphone intelligent) peut aussi servir à téléphoner à ceux qui nous tiennent à cœur. Et si j’avoue que j’ai remisé quelque peu mon stylo à plume, je tiens encore à l’espèce d’intimité procuré par le courriel.

Je ne nie pas par contre le rôle que jouent les médias sociaux dans la propagation des révolutions récentes au moyen-orient. Rien que pour ça, on ne peut que se réjouir de leurs existences..

(dernière nouvelle : je viens d’apprendre que le hashtag a été remplacé par mot-clic.)

.

5 commentaires:

  1. J’ai supprimé 2 comptes et ai gardé le dernier ouvert à la demande de quelques copinautes, mais je constate qu’on me demande sur le site en relevant les messages laissés sur le courriel… Rien à faire, je n’accroche pas. J’ai, à une époque, pas mal surfée et désormais je suis blasée, chronophage, oui, mais pas seulement. Par ex., je ne veux pas me défaire de mon adresse de messagerie, le manuscrit est réservé à l’administration…euh, pour émettre les chèques, s’il n’y a pas de TIP. Maintenant, contrairement à toi, j’ai bien envie de ressortir les stylos à plume (suis une accro de la plume), parce les écrits ont une autre dimension, jusqu’à m’inscrire sur un forum qui traite du sujet… la vieille école hein ? Un cousin, dont l’écriture est du style ‘lucida handwriting’, si tu vois, envoie ses vœux sur une aquarelle maison, format A5, j’adore ! C’est suranné hein ? Quand j’écoute J. Commandeur (ou Comandeur, sais pas) je ris…jaune parce que je sais que ça existe ; franchement, aucune envie de faire partie de cette …ethnie là, même si c’est ‘full fashion’ ! Quelle dédaigneuse…

    RépondreSupprimer
  2. si j'ai abandonné le stylo à plume, c'est parce qu'on ma gentiment suggéré de prendre des cours d'écriture auprès de mon médecin.
    alors je me suis rabattu vers le clavier, bien qu'avec des années de pratique, je suis toujours aussi lent sur le tapotage des touches qu'un attelage de boeufs au champs.

    RépondreSupprimer
  3. N'importe quoi !
    Les boeufs aux champs sont surement plus habiles que toi ;). Bahhh la plume, c'est pour le plaisir , je reconnais que suis une malade du clavier, et les mots suivent la réflexion. Avec le stylo, ça se bouscule au portillon on peut dire, forcément, c'est incompatible avec ce que l'on nous demande de 'gratter' !

    RépondreSupprimer
  4. J'utilise Facebook énormément, en plus du fait qu'il facilite à maintenir le contact avec ma famille et mes amis en France, c'est aussi une grosse partie de mon job étudiant: je suis community manager pour un journal de mon université.

    Autrement, je doute que Facebook pourra concurrencer le courriel, en tout cas pas à court terme. Il y a bien trop d'informations confidentielles qu'il ne vaut mieux pas confier à ce très cher Mark.

    RépondreSupprimer
  5. Ha, ce cher Mark. Si le film Social network n’a pas trop travesti la réalité, lui aussi était en quelque sorte communauty manager dans son université? Je te souhaite la même réussite. (fortune?)

    Loin de moi évidemment de nier les avantages réels que peuvent représenter les réseaux sociaux, le simple fait de pouvoir papoter de visu avec sa famille et ses amis à 6000 km de distance est sans conteste un atout extraordinaire.

    Je me moque juste gentiment des dérives liées à l’utilisation plus ou moins singulière de cet outil.

    RépondreSupprimer

 
vivre au Canada