jeudi 18 novembre 2010

Jean Charest est moribond. le coup de grâce? une signature électronique.

 

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Ce qui arrive à Jean Charest, Premier ministre du Québec, c’est sa mort. Une mort publique et politique.

Sa réputation, au fil du temps, s'est métamorphosée en un grand trou noir d'où s’envolent des odeurs putrides de plus en plus déplaisantes. L’écœurement de la population est en train de se transformer en effervescence volcanique. Assez, c'est assez! entend-on de toute part.

L’attribution des places en garderies, l’accablant gâchis du CHUM, les révélations de la commission Bastarache sur la nomination des juges, la vague de boue qui traverse l’univers municipal: autant d'exemples de la mauvaise gouvernance de l'équipe qu'il dirige..
Son refus têtu de créer une commission d'enquête sur l'industrie de la construction, malgré une accumulation incessante de preuves, ne fait qu’alimenter les doutes que l'on entretient sur les sources de financement de son parti.

Actuellement, une pétition électronique qui réclame sa démission enfle à une telle rapidité qu'elle fait planter le serveur de l'Assemblée nationale. Quelque chose vient de se produire. (172 978 signatures à l’heure de ce billet.)

Jean Charest a creusé lui-même sa tombe. On ne peut désormais lui accorder ni crédibilité, ni la moindre confiance. Privé de l’estime de l'opinion publique, il passera pour un menteur même quand il dira la vérité.

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