lundi 14 juin 2010

Les chats, Baudelaire, Dédé Fortin et les Colocs miaulent la nuit.… Belzébuth se fiche des fleurs du mal, de la dépression et du seppuku.

 

peinture-chat

De l’autre côté de l’eau, je lui avais dit : ne t’attaches pas au chat, je ne suis pas pour des animaux dans une maison, nous ne le garderons pas..

Gaston et Mounette, grands seigneurs, daignent nous recevoir chez eux.

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux ;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêlés de métal et d'agate.

Lorsque mes doigts caressent à loisir
Ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit. Son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard,

Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum,
Nagent autour de son corps brun.
Baudelaire. Les fleurs du mal

Je viens de voir un film ‘’Dédé à travers les brumes’’ retraçant le périple du groupe ‘’Les Colocs’’ et de Dédé Fortin. Cette vidéo, Belzébuth, en est issue..

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