samedi 12 juin 2010

Charest et Marois se font des misères. Les experts de C.S.I à la rescousse pour une enquête publique. Sarkozy, Harper et Berlusconi font joujou avec la presse.

 

Être un homme d’État est un exercice difficile. Il faut oser se défaire des diverses tentations et pressions pour faire prévaloir les aspirations de ses concitoyens et l’intérêt supérieur du pays : la paix bien sûr, une économie et un bilan social florissants, un fonctionnement de l’administration exemplaire, une stabilité diplomatique et le maintien des engagements pris avec la communauté internationale.

Tout cela est bien beau, mais qu’en est-il de la réalité autour de moi?
Je ne me faisais guère d’illusions en traversant l’Atlantique : avec un
premier ministre canadien conservateur (l’adjectif lui-même sonne chez moi comme une insulte.), le gouvernement libéral du Québec qui ferait passer Sarkozy pour un dangereux socialiste, et un mouvement souverainiste qu’on situerait quelque part au centre-droit (comme repère pour les hexagonaux, à la droite du Modem de François Bayrou.), je ne pouvais m’attendre qu’à une politique favorisant les tenants du capitalisme.

La démocratie étant ce qu’elle est (la dictature de la majorité,donc.), je me plie bien évidemment à la volonté du vote des Canadiens et des Québécois. (Surtout que n’étant pas citoyen Canadien, je n’ai pas mon mot à dire.)

Mais je peux quand même faire état du triste spectacle que nous a donné la session parlementaire du Québec. Je croyais avoir tout vu avec les séances du mercredi à l’assemblée nationale à Paris.

Mais je veux quand même faire état de l’amer spectacle que nous a donné la session parlementaire du Québec. La foire d’empoigne a complètement occultée le débat politique, les tristes révélations concernant la probité et les intérêts financiers des dirigeants ont complètement évacué ce qui est censé être le rôle de l’assemblée nationale : élaborer et voter la loi.

J’ai appris que ce que je connaissais sous le nom de l’article 49.3 outre-Atlantique se dit ici ‘’le bâillon’’ (le nom fait froid dans le dos).

Comme titrait aujourd’hui le devoir : ‘’Acrimonie, tensions, invectives et bâillon au Salon bleu.’’

Pour terminer, je voudrais faire état d’une préoccupation : le contrôle des médias par les politiques et les puissances d’argent. Je fais allusion à ce qui se passe en France, en Italie et au Canada
J’ose espérer qu’il y aura des résistances.

1 commentaire:

  1. Ils me dégoûtent tous. Je n'ai même plus envie de voter. Une chose les importe, le pouvoir et tout ce qui en découle... je me force à écouter leurs blabla mais c'est pour mieux en rire et...je ris jaune !
    Glxn

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