Dans une édition récente du Devoir, j’ai appris qu’il s’est tenu le 78ème congrès de l’Acfacs, l’Association francophone pour le savoir.
En cherchant un peu, j’ai découvert que l’Acfacs avait comme mission de promouvoir le développement de la recherche et de la culture scientifique, en contribuant à la diffusion et à la valorisation des connaissances et des méthodes scientifiques, en vue d’améliorer la qualité de la vie en société. L’Acfacs vise également les objectifs spécifiques suivants :
• Promouvoir et soutenir la relève scientifique
• Défendre la pertinence de la recherche et de l’activité scientifique au sein de la société.
• Soutenir un dialogue Science et Société. (Dixit le site de cette même société)
Tout ça est bien noble me suis-je dis, mais je situais mal l’article du Devoir dans ce contexte. En effet, un professeur d’université présentait un important projet de recherche –action avec les thanatologues du Québec.
Alors, attention! Ici un thanatologue, c’est un peu le croque mort à la ‘’ Six feet under’’, rien à voir avec le Éros et le Thanatos des psychanalystes.
La profession de thanatologue est très diversifiée nous dit wikipédia, car ceux-ci ont une formation pour être embaumeur ou thanatopracteur, conseiller funéraire, directeur funéraire, préposé à la crémation, préposé au transport ou à l’accueil ainsi que directeur ou administrateur de funérarium.
Donc, les thanatologues s’inquiètent du ‘’ fast-food ‘’ funéraire. Il est de plus en plus fréquent que les familles ne réclament que le strict minimum : 2500$ pour le transport, l’incinération et la remise des cendres.
Ce n’est pas tant l’aspect financier qui dérange les thanatologues, nous disent-ils, que les pathologies du deuil qui viennent avec lui : un deuil qui s’étire ou qui ne se fait pas.
Soyons donc reconnaissant à l’Association francophone pour le savoir et aux thanatologues de se préoccuper de notre santé mentale. Celui qui insinuerait que des pensées mercantiles ont peut-être inspiré leurs réflexions serait mal venu.
(J’ai appris récemment qu’une entreprise américaine proposait de réaliser à partir d’une photo, une urne funéraire à la forme du visage du défunt….)
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