mardi 29 novembre 2011

Au Québec, on s’insurge contre les sables bitumineux.. Le Canada: Les grands espaces, les territoires vierges? Pensez plutôt industrie minière, gaz de schiste, et sable bitumineux…

 

 

Il y a quelque temps, l’ancien ministre de l'environnement du gouvernement Harper nous annonçait qu’il quittait le monde politique pour celui des affaires. Il devenait le vice-président du conseil de la Banque CIBC.

Vous savez, c’est celui dont on disait que de toute façon, être ministre de l'Environnement sous le gouvernement Harper, c’est comme être ministre de la condition féminine en Arabie Saoudite.

On aurait pu croire que son successeur se serait un peu démarqué et aurait fait en sorte que le Canada ne soit pas mis au ban des nations en termes d’écologie.

Il n’en est rien. Ottawa met le protocole de Kyoto derrière lui, l’accord est ‘’chose du passé’’, dit le ministre Kent, qui ne nie pas que le Canada songe à s'en retirer.

Bon, il faut dire que lors de la Conférence des Nations unies sur le climat à Nairobi, le gouvernement de Stephen Harper avait souhaité réviser le protocole de Kyoto. Le premier ministre avait même dit: ‘’Kyoto est essentiellement un complot socialiste qui vise à soutirer des fonds aux pays les plus riches.’’

Il faut dire que le Canada regorge de sables bitumineux, une saloperie plus polluante que le pétrole brut..

On peut lire avec intérêt un article du Monde qui évoque le forcing des lobbies Canadiens.

Le canada, terre des grands espaces et des territoires vierges?

Simple addition : industrie minière, gaz de schiste, et sable bitumineux…

Scott McKay du parti Québécois vient de déclarer :’’ Le Québec sert de moquette où le Canada vient s'essuyer les pieds tachés de sable bitumineux"…

Je vous invite regarder cette émission de Radio-Canada en trois parties... Venant d’une télévision d’état, ça vous laisse entrevoir le désastre.

 

 

samedi 19 novembre 2011

À Québec-city, mieux que le Prix du Gouverneur général, le Kreativ Blogger Award, venu tout droit de Phoenix, Arizona.

 

 

La délicieuse sous son palmier m’a tagué d’un Kreativ Blogger Award..

Comment lui dire que je me sens touché, parce que je fais partie de ceux qui attendent impatiemment ses billets. Le jour ou je l’ai découverte, j’ai fait le tour de ses écrits, c’est vous dire que j’avais de la lecture..Vous adorerez son blog, si vous ne faites pas encore partie de ses fans absolus.

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Mais kesse ke c’est t'y ke c'est, Kreativ Blogger Award?

En voici les règles :

          - remercier la personne qui vous a tagué..(heu, je crois que c’est fait.)
          - mettre le logo sur son blog. (pas plus dur que ça.)
          - révéler 7 choses sur soi. (Ça, c’est pas gagné.)
          - désigner 7 autres blogs pour un Kreativ Blogger Award.(impossible)

7 choses me concernant..pfutt….

‘’Connais-toi toi-même’’ nous disait ce bon vieux Platon. Mais comme je me sais capable de mentir à propos de moi-même, je vais laisser Nath, mais non, pas cette
Nath-là, celle-ci, vous dire quelques vérités à mon propos :

- Jacques est le principal client d’une fabrique de tapioca au lait. S’il arrêtait d’en manger, des centaines d’emplois seraient perdus.

- Sournois comme j’ai rarement vu. Il subtilise les bibelots et autres objets m’appartenant (et qu’il n’apprécie pas) pour les cacher à des endroits où il croit que je n’irai pas chercher. (Y’a encore ma boîte à bijoux dans son tiroir de sous-vêtements).

- Jacques déteste les chats. C’est la raison pour laquelle nous en avons 3 à la maison.

- Habile de ses mains, il est le seul homme que je connaisse qui réussisse à se blesser en maniant un pinceau.

- Jacques pourrait être considéré comme un grand cuisinier… par quelqu’un acceptant de se nourrir exclusivement de pâtes à l’huile d’olive.

- Jacques a probablement été une locomotive dans une vie antérieure et d’après le son qu’il émet, il semble en rêver chaque nuit.

- Il a épousé la plus belle, intelligente, charmante des femmes !

Désigner 7 autres blogs…. je ne pourrais pas..

Hormis Nath que je suis avec assiduité, je ne fais que picorer sur la blogosphère. Il y avait bien les
Chroniques d'une Québécoise à Paris , mais après 52 billets (1 par semaine, une année, mais oui, mais oui) elle est de retour au pays natal. Même s’il est en jachère maintenant, faites un tour sur son site, vous ne le regretterez pas.

Il y a bien Colette, mais on ne peut pas dire qu’elle tient un blog.. Nous papotons plutôt...

Alors, tant qu’à faire, je préfère vous donner la liste de mes fils twitter. Ce sont quand même des réseaux de microblogage. (bien que j’y sois muet moi-même.)

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Comme je le disais à Nath, mais oui, la supportrice inconditionnelle des Coyotes de Phoenix, tout en lui proposant une 10ème Margarita, mathématiquement, on risque de manquer de bloggeurs, va falloir recruter..

Bon, je finis mon verre..
Quand même, un Kreativ Blogger Award, ça s’arrose….

mardi 15 novembre 2011

Au Québec, on est prié de n’avoir qu’un bobo à la fois. La France, elle, s’applique à perdre l’excellence médicale qu’on lui reconnaissait.

 

 

Je vous avais déjà dit tout le mal que je pensais du système de santé Québécois ici et ici. Loin de moi l’idée cependant de vouloir brosser en contrepoint un tableau idyllique de la réalité médicale en France.

Je sais pertinemment, pour y avoir toujours vécu,(sauf dans ma prime jeunesse), qu’il est bien plus facile de se faire soigner à Paris qu’au fin fond de la Creuse..

Et si les médecins s’installent volontiers sur la côte d’azur, ce n’est pas forcément pour les bienfaits du soleil qu’on y trouve, mais attirés plutôt par la clientèle assurées des baby-boomers bien nantis venus sous les palmiers de Nice ou de Menton réchauffer leurs vieux os.

Certains députés songent à enrayer de la désertification médicale, projet de loi à l’appui.

Mais, au vu journal de France2, dimanche soir évoquant les délais d’attente pour avoir accès à un médecin, je sens bien que la machine plutôt bien huilée de la médecine en France, dont on s’enorgueillissaient de dire très fort que c’était l’une des meilleures du monde, et qui était même prise en exemple dans un documentaire de Michael Moore est en train de changer..

On retrouvera ici l’enquête qui sous-tend le reportage du journal de France2.

Pendant mes vacances françaises, j’avais été étonné de la foison de spots publicitaires ayant trait aux assurances complémentaires santé.. Je me dis qu’il y sans doute là aussi le signe d’une dégradation du remboursement des soins les plus élémentaires pour que les requins de la finance se bataillent si fort sur ce marché..

Mais ne croyez pas que ça équilibre un tant sois peu le différentiel avec ce qui existe ici. Il me faut toujours un mois de délai pour obtenir un rendez-vous avec ‘’mon’’ propre médecin de famille, et on apprend comme le souligne une journaliste du ‘’Soleil’’, que des médecins voraces se limitent à vous examiner pour le seul motif du rendez-vous : une sinusite et un panaris = 2 consultations..

Bon, en même temps, quelle idée de tomber malade..

vendredi 4 novembre 2011

Au Québec, vous voulez faire des études? Sortez votre carte de crédit..

 

 

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François Legault, un défroqué du Parti Québécois, pressé de se voir Calife à la place du Calife vient de mettre sur les rails son propre parti : ‘’Coalition pour l'avenir du Québec’’( c.a.q.)

Bon nombre d’élus péquiste, fuyant le navire prenant l’eau, de libéraux qui constatent que les sondages à leurs égards sont en chute libre, et des adéquistes si peu nombreux, que tous sont prêt à passer du côté des ‘’ Caqueteurs’’.

Un des chevaux de bataille de Legault est l’augmentation des frais d’inscription universitaire. Rappelons que les libéraux en place viennent déjà de faire un sévère rattrapage de ceux-ci :

. (La Presse Affaires)
Dès 2012, les étudiants paieront 325$ de plus par année sur cinq ans pour fréquenter les universités québécoises. Le gouvernement Charest a tenue sa promesse et a augmenté les frais de scolarité dans son budget présenté aujourd'hui, semant la grogne chez les étudiants..

Les frais de scolarité annuels passeront de 2168$ actuellement à 3793$ en 2017, peu importe la discipline étudiée. (clic)

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Je vous propose un article du monde paru dans l'édition du 27.10.11 in extenso. (il n’est disponible sur le net que dans la version abonnés)

Les étudiants américains écrasés par leurs dettes

WASHINGTON CORRESPONDANTE - Un petit panneau fait maison se dresse au milieu des tentes. "Je ne peux pas croire que je suis en train de rater l'école pour protester contre toute cette corruption." Christopher Bueker, 25 ans, est venu de Cincinnati (Ohio) pour participer au mouvement Occupy Wall Street, qui, à Washington, a élu domicile sur McPherson Square, une place à quelques centaines de mètres de la Maison Blanche.

Diplômé de sciences, Christopher a contracté une dette de 70 000 dollars (50 000 euros) pour payer ses études. Il a trouvé un petit boulot d'assistant professeur qui lui rapporte 15 000 dollars par an. "Ce n'est pas normal que les étudiants soient endettés pour vingt ans, proteste-t-il. Dans le système actuel, nous sommes obligés de jouer leur jeu, mais il ne devrait pas y avoir de jeu !"

Christopher n'est pas un cas isolé. Dans les rassemblements Occupy Wall Street qui continuent dans les villes américaines, la revendication revient sans cesse : les étudiants sont étranglés par leurs emprunts. Ils ne devraient "pas être utilisés comme source de profit", dénonce une autre pancarte.

L'administration Obama a entendu les plaintes. Plutôt que d'attendre que le Congrès adopte une législation, le président a décidé d'agir par décret. Lors d'une tournée dans l'Ouest, qui s'achève, mercredi 26 octobre, par un rassemblement à l'université du Colorado à Denver, il devait proposer des mesures en faveur des étudiants endettés, comme il l'avait fait, la veille à Las Vegas, en faveur des propriétaires menacés d'éviction. "Nous ne pouvons pas attendre", a-t-il lancé, inaugurant le nouveau slogan de son gouvernement, frustré par les manœuvres d'obstruction des républicains.

Dans un pays où l'accès à l'université est considéré comme l'un des piliers du «rêve américain", l'augmentation des frais de scolarité fait figure de cauchemar pour la classe moyenne. Depuis 2000, ceux-ci ont plus que doublé. La compétition entre établissements pousse à d'énormes dépenses : des salaires mirobolants des enseignants aux infrastructures sportives dignes des Jeux olympiques. Avec la crise, les fonds versés par les Etats aux universités publiques ont diminué et les universités ont répercuté le manque à gagner sur les frais de scolarité, qui ne sont pas règlementés. Les familles ont eu davantage recours à l'emprunt.

Défauts de paiement

Aujourd'hui, près des deux tiers des diplômés sont endettés après quatre ans d'études, et la dette moyenne par étudiant s'élève à 23 000 dollars. La facture peut monter jusqu'à 100 000 dollars pour les diplômés de master. Le montant de la dette des emprunts étudiants va atteindre 1 000 milliards de dollars d'ici la fin de l'année et a déjà dépassé le montant de la dette rattachée aux cartes de crédit.

Les défauts de paiement des emprunts étudiants marquent une hausse historique. Les dernières données publiées par le ministère de l'éducation révèlent 8,8 % de défauts en 2009, contre 7,7 % en 2008. "Les conséquences d'un défaut de paiement sur un prêt étudiant sont catastrophiques", explique Julie Margetta Morgan, du Center for American Progress, proche de l'administration Obama. A l'inverse de la plupart des autres dettes, les prêts étudiants ne peuvent pas être effacés en cas de faillite personnelle et le gouvernement peut alors saisir les salaires et les versements de la Sécurité sociale.

Les experts craignent un impact sur la consommation. "Un jeune actif qui a d'importantes dettes à rembourser va retarder l'achat de sa première voiture, de sa première maison et même la date de son mariage", affirme Mark Kantrowitz, éditeur de sites spécialisés dans les emprunts étudiants.

Corine Lesnes (avec Delphine Halgand)

Bon, loin de moi l’idée de dire qu’en France la situation de l’université et de ses étudiants soit rose bonbon, mais qu’on juge ici des frais d’inscription ( clic)

Je rappellerais aussi que l'article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adopté à New York le 16 décembre 1966 par l'Assemblée générale des Nations unies stipule que : « L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité ».

jeudi 3 novembre 2011

Au Québec, l’empreinte des curés est encore bien présente. Le moindre mot du cardinal Ouellet faisait il y a peu la une des journaux..

 

 

 

Bon, je me dois de vous dire que je mets mon bureau de niveau avec un missel, que je rôte au visage des scientologues, que le T-bone steak est mon repas favori du vendredi, et que je fornique pendant le ramadan.

Mon jeu favori le jour du shabbat est d’éteindre et de rallumer la lumière.

D’autre part, je conspue les témoins de Jéhovah, et fait aggravant, la méditation hindouiste me laisse sans voix.

Je tiens les Baptistes, les Méthodistes, les luthériens, les presbytériens, les épiscopaliens, les Congrégationalistes, les Disciples de Christ, les Adventistes du Septième Jour, les quakers et les Mennonites pour des idéologues dangereux pour notre santé mentale.

Tout ça pour les millions de morts au nom des religions..

(si j’ai oublié une secte ou deux, et que quelques uns se sentent gravement insultés de ne pas figurer dans cette liste, je me ferais un plaisir de réparer cet oubli.)

 
vivre au Canada